Adamaoua :Les preneurs d’otages sont de retour
Ces
individus sans foi ni loi refont surface dans la région de l’Adamaoua avec des
modes d’opérations inquiétants.
La
région de l’Adamaoua est de nouveau secouée par des malfrats. Il s’agit des
bandits qui se font passer pour des voyageurs ordinaires à bord de leurs véhicules
personnels. Leur mode opératoire est alors minutieux. Ils embarquent les
clients pour les prendre en otage au détour d’un lieu insécurisé, afin d’en
faire des otages, les dépouiller de leurs biens et de les contraindre à appeler
leurs familles, pour que ces dernières envoient via le téléphone, l’argent de
leurs libérations. Les plaintes qui se rapportent aux faits similaires se
multiplient chaque jour un peu plus dans les unités de la police et de la
gendarmerie de la région de l’Adamaoua.
L’on
signale que plusieurs cas d’enlèvements avec un mode opératoire similaire ont
été enregistrés par les forces de défense et de sécurité et de nombreux otages
sont encore entre les mains des ravisseurs. C’est cet état de chose quia amené
le patron de la région à monter au créneau. Dans un communiqué abondement
diffusé en langues officielles et en langues locales sur l’ensemble des radios
émettant dans la région de l’Adamaoua signé du 21 octobre 2021, le gouverneur
Kildadi Taguiéké Boukar, informe les populations qu’« une nouvelle approche
criminelle a vu le jour dans la région, consistant pour les bandits de grand
chemin à se faire passer pour des conducteurs des véhicules de transport
banalisés ou pour des simples voyageurs possédants un véhicule personnel dont
le modus opérandi est de prendre les personnes en autostop dans le but de les
enlever et de les constituer en otages au détour d’une quelconque servitude et
de demander une rançon aux proches de la victime ».
Fort
de ce constat, le gouverneur attire l’attention des populations sur ce nouveau
phénomène qui tend à prendre de l’ampleur et les invite à être vigilants ainsi
qu’à dénoncer toute personne suspecte ou tout acte suspect qui s’y rapporte et
dont elles seraient au courant.
Par
Saydou Sadjo
Commentaires
Enregistrer un commentaire